Dans un monde confiné : une bulle de bonheur

Madame Debuisson (Protectrice du patrimoine du vieux Paris et Ambassadrice de la restauration) qui nous a quittés, il y a bientôt un an, disait :

Buvez ce vin c’est un médicament !
Bien sûr elle parlait de Champagne… 
Dans ce printemps plus qu’étrange… C’est peut-être encore plus vrai !

Le champagne Bonville que je vous présente, aujourd’hui, est une alchimie parfaite entre l’homme et la terre : c’est une rencontre entre deux hommes.

Un, qui vient de l’espace avec une carrière brillante dans l’ingénierie, Ferdinand Ruelle-Dudel et un autre, qui, de génération en génération transmet son savoir la famille Bonville, représentée aujourd’hui par Olivier Bonville (4 ème génération).
Ils nous emmènent, sans aucune fausse note dans une partition parfaite pour un champagne d’excellence.

Que ce soit le champagne Extra brut (minéral et iodé) ou la cuvée Prestige au senteurs vanillés, les accords apportent une onctuosité et un crémeux remarquables.


N’attendons pas que Paris soit en fête  pour savourer des instants précieux .

Le chemin de Compostelle m’a appris que le bonheur ne se trouvait pas au bout du chemin mais à chaque moment de vie.


Philippe Legendre

Paris sera en fête

de Nathalie Legendre

Seule
Dans la nuit,
Un cri,
Une sirène,
Déchire mon sommeil.
Ville solitaire
Larmes amères
Ville endormie
Insomnie
Paris s’ennuie

Au clair de lune,
La Seine murmure,
Une mélodie se blottit
Sur les limbes de la nuit.
Les jardins se souviennent
D’une fontaine,
De cris d’enfants,
D’étudiants, de passants,
D’amours naissants,
Du Luxembourg aux Tuileries,
Paris meurtrie

Etrange printemps,
Déroutant, envoutant,
Un écho abandonné,
Silence sur les pavés,
Les «  feuilles d’herbes » s’amoncellent
Des péniches flottent un parfum irréel
Une cloche sonne la voie
D’un monde incertain
Je cherche ta main
Je cherche ta foi
Paris m’oublie

Chemins incertains,
Tel un orphelin,
Dans le jardin de Rodin,
Poète ou écrivain,
Où sont mes repères,
Mes habits de lumière ?
Prévert, Apollinaire,
Je me perds,
C’était hier,
C’était l’hiver.
Paris nostalgie

Places désertées,
Amours chuchotés,
« Le quai du Louvre » est oublié
Les bouquinistes partis,
Honfleur, Giverny.
L’absence,
L’attente,
Incertaines présences,
Rêve d’ignorance,
Innocence,
Infinie mélancolie,
Paris me fuit

20 heures !
Etrange lueur,
La tour Eiffel parle aux oiseaux,
Je me lève plus haut
Pour applaudir tes héros.
Dans cette nuit
D’insomnie,
Je t’écris
Hommage aux premiers secours
Hommage au lever du jour
Pour ces hommes, ces femmes
Un « Supplément d’âme » …
Paris se lève

Demain,
Je te tiendrai la main.
Et sur les toits de Paris,
Un ballet improvisé,
Etoiles et petits rats
Voleront vers l’opéra.
Je t’enlacerai de baisers
Nuit émerveillée,
Eblouie,
Esquisse d’une vie étourdie,
Paris infini ;
Je t’offrirai « un bouquet de violette »,
Paris sera en fête.