Les foulards noirs
Philippe a choisi de vous parler des femmes des agriculteurs, les connaissez vous ?
Les « Foulards noirs » : elles sont discrètes, trop discrètes peut être, elles défendent leurs maris qui travaillent comme des fous pour gagner très peu, trop peu… Défendons notre Terroir et cette injustice …
Elles se sont mobilisées à Bayonne le 16 MARS 2016, parlent de « leurs maris, leurs enfants, leurs vies » et revendiquent « le savoir-faire de notre belle agriculture ».
Un slogan que nous reprendrons ici
Consommer Français ce n’est pas qu’un acte civique… C’est aussi croire en nos hommes et nos femmes qui jour après jour essaient péniblement de vivre de leur passion.
La citation
Philippe Legendre nous parle :
Ces hommes et ces femmes qui travaillent dans l’ombre dont on ne se soucie pas mais qui nous ramène la richesse de la terre, je peux comprendre ces femmes qui ont la patience d’attendre leurs maris qui partent pendant 10 à 15H de travail pour ne presque rien gagner.
Accepteriez vous, je ne parle pas des hommes politiques qui ne se sentent pas concernés sauf ½ Journée par an au salon de l’agriculture mais vous consommateurs, vous cuisiniers de ne pas avoir de salaires. Je profite en tant que chef de cuisine, MOF, et officier de l’ordre national du mérite agricole pour dénoncer cette dérive longue d’un siècle. Tout a débuté après la guerre 1914-1918…
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Vous retrouverez sur Facebook « Les foulards noirs » et un article que nous partagerons également sur notre page Facebook
6 mars 2016 – Nous avons appelé notre collectif » les foulards noirs » , foulards en référence aux femmes paysannes qui jadis portaient un foulard dans leurs … Si ces femmes sortent de l’ombre aujourd’hui, créent une page Facebook, organisent leur premier défilé, c’est disent-elles parce que » la situation n’est plus tenable« . Entre les lignes, à mots couverts, elles font part de leurs angoisses : » ma crainte, c’est que le téléphone sonne et qu’on nous dise qu’untel s’est suicidé, à bout…« . Depuis le début de la crise, plusieurs agriculteurs ont mis fin à leur jour, « encore plus que d’habitude » . Elles sont nombreuses à mettre le nez dans les trésoreries, ne veulent pas ignorer la situation, veillent au grain: » Je ne veux pas découvrir du jour au lendemain que nous n’avons plus rien« , raconte l’une d’entre elles.
» Ce qui est dur à gérer pour nos maris et compagnons, c’est le poids de la lignée, leurs grands-pères ont fait tourner la boutique, leurs pères aussi et avant eux, parfois des générations et des générations…Du coup, la pression n’est pas seulement économique«